​L’Ayurvéda est une médecine holistique et une philosophie très ancienne qui datent du temps des Védas, savoirs écrits et oraux transmis par les rishis il y a plus des milliers d’années. Elle considère que l’homme est un microcosme, un univers en lui-même, en relation permanente avec son environnement.

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Le but de l’Ayurvéda, ce n’est pas seulement de soigner le corps. C’est de trouver le point d’équilibre entre le corps et l’esprit, car toutes nos pensées, tous nos sentiments et tous nos actes influencent l’état de notre corps et engendrent des maladies en cas de déséquilibre ou de dysharmonie.
L’Ayurvéda n’est donc pas seulement une médecine. C’est une science de la vie qui doit nous permettre d’être en bonne santé et d’être heureux, parce qu’en harmonie avec l’univers.

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Selon l’Ayurvéda, chaque personne devrait devenir son propre médecin. Cela ne veut pas dire que l’on n’a pas besoin de thérapeutes. Le thérapeute en médecine ayurvédique utilise ses connaissances pour amener son patient à une meilleure connaissance de lui-même.

 

En Ayurvéda, le corps humain est considéré comme une manifestation de l’énergie cosmique. Aussi, celui qui veut (se) guérir doit apprendre à se connecter à son Soi profond et supérieur. Il est indispensable qu’il comprenne l’importance des énergies subtiles qui circulent en lui.

Dans le lieu où se rencontrent le corps et l’esprit, se manifestent les trois doshas, si importants pour connaître le patient. La constitution des patients est unique. Elle reflète la somme de ses expériences (karma). Ainsi, en Ayurvéda, le chemin de la guérison est aussi unique, même si l’Ayurvéda est, elle, universelle.

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L’Ayurvéda enseigne que les pensées dirigées vers les réalisations extérieures risquent de nous apporter des déséquilibres, car elles attisent des forces contraires. Par contre, les pensées dirigées vers les réalisations à l’intérieur de nous-mêmes pacifient les forces contraires et influencent positivement notre équilibre, donc notre santé.

Il est essentiel de comprendre que la science Ayurvédique a une dimension éthique fondée sur des vérités universelles (dharmas). Pour cette raison, elle élève ceux qui la pratiquent consciemment, en leur conseillant de ne causer aucun mal aux autres êtres vivants, par leurs actes, tout autant que par leurs sentiments et leurs pensées. S’il y a moins de mal, il y a moins de souffrance et s’il y a moins de souffrance, il y a moins de maladies. L’être humain qui suit les préceptes de l’Ayurvéda, parvient alors à un équilibre qui s’appelle la santé. Voilà pourquoi l’Ayurvéda s’intéresse davantage à la santé qu’à la maladie.

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Natalia Péter-Contesse